
Vous avez l’impression de vivre toujours le même scénario ?
Des débuts prometteurs. Une intensité, un frisson, une conviction : cette fois, c’est différent. Puis viennent la confusion, la peur, le silence, les jeux de pouvoir… ou la disparition. Et au fond, toujours la même sensation familière : celle d’un lien qui fait mal à force d’y croire.
Vous vous demandez peut-être :
- Pourquoi je choisis toujours des partenaires indisponibles ?
- Pourquoi je finis par m’effacer ou exploser ?
- Pourquoi j’ai besoin d’aimer plus que je ne suis aimé·e ?
Ce que vous rejouez, c’est souvent un scénario plus ancien que vous ne le croyez
Ce n’est pas une malchance. Ce n’est pas une faiblesse. C’est souvent une fidélité invisible à un schéma affectif appris très tôt, quand aimer signifiait s’adapter, attendre, mériter, ou survivre.
Nous sommes inconsciemment attiré·es par ce qui nous semble “connu” : L’amour qui blesse, qui fuit, qui contrôle, ou qui nous échappe. Parce que dans l’enfance, il n’y avait pas d’autre modèle. Ce que vous rejouez, c’est peut-être un appel à réparer.
Les schémas relationnels ne sont pas des prisons, mais des messages
Ils peuvent dire :
- “Je dois me sacrifier pour être aimé·e.”
- “Si l’autre me choisit, c’est que j’ai de la valeur.”
- “Mieux vaut être seul·e que rejeté·e encore.”
Ces schémas se répètent tant qu’ils n’ont pas été reconnus, ressentis, intégrés. Les comprendre, ce n’est pas s’enfermer dans des cases. C’est commencer à les regarder avec lucidité et tendresse, pour en sortir.
Ce que vous croyez être de l’amour est peut-être un signal
Quand une relation active plus de manque que de joie, plus d’angoisse que de confiance, quand elle te replonge dans l’attente, le doute ou le besoin de contrôle, ce n’est peut-être pas de l’amour. C’est un vieux mécanisme qui se rejoue. Et le reconnaître, ce n’est pas perdre une histoire. C’est se retrouver soi-même.
Rejouer, c’est survivre. Comprendre, c’est commencer à vivre autrement.
Certaines répétitions sont des cris silencieux du passé. Les entendre, c’est parfois le premier geste d’amour qu’on se fait à soi-même. Sans se brusquer. Sans devoir “changer vite”. Juste… commencer à regarder, autrement.